Orphée Fallstar Première année
Nombre de messages : 3 Age du perso' : Bois d\\\\\\\'Aubépine, Ventricule de coeur de Dragon, très souple, 22,4 cm Date d'inscription : 21/10/2007
| Sujet: Orphée Fallstar Dim 21 Oct - 6:14 | |
| Formulaire n°2
Nom, prénom: Orphée Fallstar Date de naissance: 12 Octobre 1996 Age: 10 ans, il en prendra 11 dans un peu plus d'un mois... Votre texte RP: Un nouveau jour se levait. Et quel jour ! Aujourd’hui, il irait à Poudlard. C’était quelque chose d’étrange, Poudlard, une école, oui, mais pas une école comme le sont toutes les autres, une école différente de celles que le jeune homme avait pu fréquenter jusqu’à maintenant. Une école de magie. Car, oui, la magie existait, et à ce que Monsieur B. avait pu lui dire, Orphée allait avant peu apprendre à s’en servir. Monsieur B., c’est son fantôme, un vieil homme d’aspect imposant, une ancienne Langue-de-Plomb, le nom qu’on donne aux employés du Département des Mystères du Ministère de la Magie. Il connaît des tonnes de choses sur la Magie, mais n’accepte que rarement de partager ses connaissances. Des restes du secret qui entourait sa vie, sans doute. Il est mort vers la fin du 20è siècle, tué par un des agents du Seigneur-des-Ténèbres, celui qui a détruit la sorcellerie toute entière. Le jeune garçon songea qu’il allait aussi découvrir sa demi-sœur, Lynn, elle aussi sorcière, une fille que sa mère lui avait décrite comme détestable et malpolie. Elle était en deuxième année à Poudlard. Enfin, Orphée verrait bien s’il saurait s’entendre avec elle. Après tout, sa mère avait pris la place de celle de Lynn, et le jeune homme pouvait comprendre qu’elles ne s’apprécient guère. Il observa un instant le soleil qui très doucement s’élevait au-dessus de l’horizon, rougeoyant d’enthousiasme, et ne put s’empêcher de songer à la légende de ce héros grec parti jusqu’aux Enfers pour en ramener sa bien-aimée, et qui n’avait pu s’empêcher de la contempler sur le chemin du retour, la renvoyant à la mort. Orphée. Il portait le nom de ce héros, ce personnage qui par son trop grand amour avait destiné sa bien-aimée à la mort. Ca lui avait toujours fait bizarre d’y penser. C’est sa mère qui avait voulu le nommer ainsi, passionnée qu’elle était par la mythologie. Le garçon remua doucement la tête. Il était temps pour lui de se préparer. Il se leva, quittant le rebord de la fenêtre sur laquelle il était assis. Il habitait avec son père un petit appartement dans le cœur de Londres. Ses parents étaient divorcés, mais Orphée se doutait bien que son père, John, n’avait jamais cessé d’aimer sa mère. A vrai dire, le garçon s’en voulait un peu de le laisser seul. Mais il lui avait assuré qu’il survivrait, d’autant plus que, depuis trois semaines, il avait retrouvé un emploi. Il travaillait comme journaliste dans une petite Gazette locale, pour un salaire dérisoire mais qui suffirait à payer le loyer et à pourvoir à ses besoins. Et, avec le départ d’Orphée, il y aurait toujours une bouche de moins à nourrir. Restait bien-sûr la solitude, mais de ce côté là aussi, le jeune adolescent soupçonnait une amélioration. Cela faisait plusieurs fois que John évoquait une de ses nouvelles collègues qui n’avait pas l’air de le laisser indifférent. Restait pour l’enfant à espérer que son père ne ferait pas de bêtises, et qu’il cesserait de penser à son ancienne femme, qui elle n’avait aucun scrupule à vivre heureuse avec son nouveau mari. Le jeune garçon se dirigea vers la salle de bain, se prépara calmement, puis se dirigea vers la cuisine. Son père avait déjà préparé le déjeuner, et s’apprêtait à partir travailler. Il savait qu’il aurait aimé l’accompagner jusqu’à la gare, mais il ne pouvait se permettre de prendre déjà un jour ou une matinée de congé, si peu de temps après son embauche. Ils s’embrassèrent sur le pas de la porte.
- Bonne journée, P’pa !
- Et bon courage à toi, jeune homme ! Téléphones-moi dès que tu es arrivé dans ton école de fous !
-Pas de probl….
*Pas de téléphone, un hibou, petit, souviens-toi…*
- Ah, euh, oui, au fait, Monsieur B. m’a dit que chez les sorciers on n’utilise pas de téléphone, mais des hiboux qui transportent le courrier.
Son père éclata de rire.
- Eh beh, ils m’ont l’air sacrément démodés, tes sorciers ! Ca doit être bien plus long et moins pratique que le téléphone, leur truc. Enfin, si ça leur fait plaisir… Allez, je dois y aller ! J’attendrai donc ta bestiole avec impatience !
- Salut, P’pa !
Il disparut dans l’escalier, et Orphée songeur referma la porte. Il resta un instant dans le corridor, puis alla vers la cuisine. Après un instant d’hésitation, il alluma le vieux poste de radio qui trônait sur le buffet. Orphée, c’était un des ses défauts, n’avait jamais pu supporter le silence, pas plus que la solitude. Il fallait toujours qu’il y ait quelque chose, un bruit, un indice qui lui rappelle l’existence d’autres hommes sur terre. Une petite manie désagréable, mais à laquelle il devrait, il s’en douter, bientôt renoncer. Il ne connaissait en effet rien à la magie, et il lui faudrait travailler dur pour obtenir des résultats satisfaisants. Lorsqu’il eut fini de déjeuner, il regagna sa chambre, et fit rapidement sa valise. Il avait à vrai dire déjà tout préparé ou presque, et toutes ses affaires soigneusement pliées étaient alignées sur son bureau, prêtes à être enfournées dans son sac de voyage. La préparation fut donc assez brève, et bientôt le garçon fut prêt, et, traînant plus qu’il ne portait sa lourde valise, il se rendit jusqu’à la gare. Bien qu’un peu perdu, seul et minuscule dans ce monde d’adultes, il parvint à trouver le Quai 9 ¾ qui lui avait été indiqué, passant non sans inquiétude à travers cet étrange mur qui docilement le laissa passer. Il entra alors dans le monde de la Magie. Des bruits étranges couraient de toutes parts, des gens habillés bizarrement conversaient tranquillement. Il y avait cependant bon nombre de personnes vêtues comme des moldus, et Orphée se souvint que Monsieur B. lui avait expliqué que les sorciers actuels étaient tous des descendants de moldus, la race sorcière en étant à sa renaissance. Quelque peu hésitant, le garçon pénétra dans le train. Il était seul dans le wagon, et ses pensées s’égarèrent naturellement vers Alice et William, ses deux meilleurs amis qu’il avait quittés l’été précédent, lorsque ses parents s’étaient séparés et qu’il avait abandonné pour la capitale son Ecosse natale. Ils s’échangeaient toujours des lettres de temps en temps, mais le garçon sentait que le nouveau monde dans lequel il entrerait ne saurait les rapprocher. Dommage. Il se rappelait que les deux jeunes gens avaient manifesté une forte attirance un peu plus qu’amicale peu avant qu’il ne parte, et il est probable qu’ils s’étaient tous deux aisément consolés de son départ. Mais cela était bel et bien fini, et il était déterminé à se faire de nouveaux amis dans ce monde qu’il découvrait à peine. L’amitié était pour ce garçon quelque chose de capital, et il avait bien du mal à vivre, et à être heureux s’il n’était sûr d’avoir des personnes sur qui compter, et avec qui il pourrait se sentir aimé et respecté, des personnes qu’il considérerait comme ses propres frères ou sœurs, et qui ne le trahiraient ni ne l’oublieraient comme l’avaient fait les deux autres. Un rêve, sans doute. Bien-sûr. Mais un joli rêve, auquel il voulait croire. Le train, enfin, s’ébranla, et quelque personne entrèrent dans le compartiment où ruminait Orphée. Celui-ci sourit aux trois jeunes gens qui venaient d’entrer. Il aurait dès lors aimé faire plus ample connaissance, mais il s’aperçut vite que c’étaient des Sixième année qui se connaissaient déjà bien, et qui n’avaient à la bouche qu’un seul sujet : leur résultat aux BUSEs. Des Serdaigle, apparemment. Les études n’avaient jamais été le fort d’Orphée, et il ne voulait pas les déranger dans leur discussion, aussi se contenta-t-il de contempler le paysage anglais qui défilait, quelque peu mélancolique au vu de ses échecs. Un préfet passa enfin dans les voitures pour leur recommander de mettre leur robe, ce que fit docilement le petit Orphée. Et, quelques minutes plus tard, le train parvint à Poudlard, cette école imposante, ce château somptueux qui abriterait le garçon pour les sept prochaines années. Il se fondit dans la masse informe et bruyante qui descendait du véhicule, et suivit docilement la masse des élèves de Première Année qui montaient dans de petites barques qui les conduisirent jusqu’au château. Et, enfin, les dizaines d’adolescent pénétrèrent dans la grande salle de Poudlard. Très grande, vraiment, à un point qu’Orphée n’aurait su imaginer. Et elle paraissait d’autant plus gigantesque qu’elle était à ciel ouvert. C’était d’ailleurs assez étrange, il ne faisait pas très chaud dehors, et pourtant la température à l’intérieur de la salle était bien plus élevée. Il fallut l’intervention de Monsieur B. pour que le garçon comprenne qu’il s’agissait en réalité d’un plafond magique, une simple image du ciel. Mais ce qui était le plus étonnant, dans cette salle, c’étaient les décorations qui l’ornaient. Des lustres suspendus, des tableaux qui, oui, il ne rêvait pas, des tableaux dont les personnages bougeaient, et même parlaient. Et puis des dizaines d’élèves assis à quatre tables différente, représentant chacune une des quatre Maisons. Gryffondor. Serdaigle. Serpentard. Poufsouffle. Le garçon observa l’insigne de la maison des Jaunes. Elle lui plaisait, tout dans cette Maison semblait lui convenir. Son fantôme lui-même lui avait dit plusieurs fois qu’il ne pourrait aller ailleurs qu’à Poufsouffle. C’est alors que le Choixpeau, un étrange couvre-chef qui décidait où allaient les élèves, commença à s’exprimer. Il chanta d’une voix enthousiaste, puis les élèves commencèrent à être appelés pour être répartis. Orphée, étonnamment, n’était pas stressé. Il ne l’était à vrai dire que rarement, mais un événement de la sorte l’aurait en d’autres circonstances mis hors de ses gonds. Mais Monsieur B. était là, et il était plutôt extrêmement impatient de connaître la maison qui lui serait destinée. c’est alors que son nom retentit.
- Fallstar, Orphée !
Bien, il fallait maintenant y aller. C’est d’un pas léger et joyeux qu’il se rendit jusqu’au tabouret où siégeait le Choixpeau. Le noir se fit lorsqu’on le plaça sur sa tête et, bientôt, la jeune homme l’entendit hurler à toute la salle, hurler au monde entier le choix qu’il venait d’effectuer.
Baguette: Bois d'Aubépine, Ventricule de coeur de Dragon, très souple, 22,4 cm. Animal de Métamorphose: Furet Comment avez-vous connu le forum?: Une petite voix... | |
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Maike Albrecht
Nombre de messages : 235 Age : 32 Age réelle : Grün, bis zum Ende der Welt! Age du perso' : Poil de Licorne, bois de sureau, 24 centimètres, très efficace pour les Sortilèges... Date d'inscription : 30/06/2007
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